Système d'Information Energétique pour la Guinée

SIE InterfaceLa Guinée dispose désormais d’un véritable outil afin de centraliser les informations énergétiques du pays, mesurer les tendances et informer les acteurs du secteur. Le SIE va ainsi permettre à la Direction Nationale de l’Energie de disposer d’outils d’aide à la décision, fiables, structurés et transparents afin d’élaborer des stratégies énergétiques, évaluer les effets et planifier à long terme les politiques à mettre en œuvre.

Développé avec l’appui financier de la Banque Africaine de Développement dans le cadre du projet PREREC par le bureau d’étude Innovation Energie Développement (IED) pour le compte de la Direction Nationale de l’Energie, le SIE vise à fournir les outils nécessaires à la centralisation, au traitement et à la valorisation des informations énergétiques du pays ; ceci afin d’améliorer la planification des politiques énergétiques et des investissements. Le projet a aussi donné une large part à la formation à destination de la Cellule en charge du SIE mise en place au sein de la DNE qui aura pour mission de gérer le système, de mettre à jour les données et d’éditer annuellement le Bilan Energétique National, en continuation du bilan énergétique 2013 publié par le consultant dans le cadre du projet.

BNELe rapport annuel présente la situation énergétique du pays, les bilans énergétiques par source d’approvisionnement et secteurs, type de combustible, ainsi que des analyses approfondies de chaque type d’approvisionnement par secteur et des tendances d’évolution des consommations.

Le SIE intègre également une composante SIG (Système d’Information Energétique) accessible au grand public qui offre un accès cartographique convivial aux informations d’électrification et production énergétique national ainsi qu’aux bilans publiés à l’adresse internet suivante www.sieguinee-dne.org

La présentation du Système d’Information Energétique de la Guinée et du Bilan Energétique National 2013 a eu lieu à l’occasion d’un atelier tenu au Ministère de l’Energie et l’Hydraulique le jeudi 26 février 2015 en présence de son Excellence Le Ministre de l’Energie M. Cheick Taliby Sylla, du Directeur National de l’Energie Dr. Cheick N’Fall Cissoko, marquant la fin de la phase de transfert de compétence et le début de la prise en main du système par la Cellule SIE créée à cet effet au sein de la Direction Nationale Energétique.

Formation aux outils logiciels Plan Directeur Production Transport Distribution : Prévision de la demande et Planification de l’Offre

formation BeninDans le cadre du projet « Elaboration du plan directeur de développement du sous-secteur de l’énergie au électrique » au Bénin que IED mène actuellement pour le compte de la Direction Générale de l’Energie, une formation aux outils logiciels de prévision de la demande et de planification des moyens de productions a été réalisé à Porto-Novo (Bénin) du 6 au 16 janvier.

Une première session théorique et pratique a été suivie d’une session de compagnonnage où les participants ont pu approfondir les notions vues au cours de la formation et ont pu échanger en profondeur sur les thématiques abordées :

-          Elaboration d’un Système d’Information Géographie (SIG) National sur le logiciel MANIFOLD

-          Prévision de la demande à l’aide du logiciel GEOSIM via son module dédié Demand Analyst

-          Planification et optimisation du parc de production à l’échelle du système CEB Togo-Bénin

15 personnes ont bénéficié de cette formation, issus de 5 structures (DGE, SBEE, ABERME, CEB, ANADER) L’objectif de cette formation et du compagnonnage était de renforcer les capacités des experts locaux pour qu’ils puissent mettre à jour le futur plan directeur en se servant des outils exploités pour son élaboration.

Une autre formation aura lieu en 2015 sur les thèmes Transport – Distribution.

Assemblée Générale Extraordinaire du Club-ER - 2 Décembre 2014 à Paris (France)

DSC03658Communiqué de presse

Au cours de l'Assemblée Générale Extraordinaire tenue à Paris le 2 décembre 2014, les nouveaux statuts transformant le Club des Agences et Structures Africaine en charge de l’Electrification Rurale en Association Africaine pour l’Electrification Rurale ont été adoptés. Par souci de simplification, l’abréviation officielle de l’Association reste «CLUB-ER» en français et en anglais. Le siège du CLUB-ER sera à Abidjan, Côte d’Ivoire.

Le CLUB-ER compte aujourd’hui 40 institutions nationales africaines en charge de l’électrification rurale (agences, fonds, régulateurs, départements de l’énergie, compagnies d’électricité) de 30 pays africains. Une structure de transition a été mise en place afin d'assurer le fonctionnement et les formalités de création de l’Association CLUB-ER et élaborera avec le comité de pilotage un nouveau plan de travail jusqu'à ce que le nouveau Secrétariat exécutif soit recruté et en place. Cette structure sera fonctionnelle jusqu’à la prochaine Assemblée générale qui aura lieu à Abidjan fin 2015.

Le CLUB-ER a pour vision d’accélérer le développement de l’accès aux services de l’énergie électrique dans les zones rurales du continent africaine, en créant les conditions et en systématisant la mutualisation bénéfique des expériences entre agences et structures nationales en charge de l’électrification rurale.

Les activités du CLUB-ER se centreront sur trois objectifs:

  1. Renforcement des capacités et des compétences

    Renforcer les capacités des acteurs publics et privés pour être en mesure de participer pleinement à la formulation des politiques et à l’harmonisation des cadres institutionnels pour l’élaboration et la mise en œuvre de programmes d'investissement dans l’électrification rurale,

  2. Capitalisation, échange d’expérience & gestion des connaissances

    Mettre en commun, capitaliser et partager les connaissances et les bonnes pratiques est fondamental pour la mise en œuvre de programmes durables d'accroissement de l’accès aux services électriques,

  3. Mobilisation de ressources

    Mettre en place des procédures et une dynamique de mobilisation de ressources techniques et financières pour : (i) le renforcement des capacités et de la compétence des Membres du CLUB-ER, (ii) le management des connaissances et la communication associée, et (iii) la mise en œuvre d’actions innovantes et de démonstration de « nouveaux modèles » techniques, financiers ou organisationnels d’électrification rurale.

    Pour plus d’information veuillez-vous rendre sur le site du CLUB-ER : www.club-er.org ou nous contacter le CLUB-ER

Formation aux Systèmes d'Information Géographique (SIG) du personnel de la NIGELEC (Niger)

Capture formation NIGELECDans le cadre du projet de "Numérisation et de mise en place d'une application de gestion du réseau électrique de la ville de Niamey" que IED mène actuellement au Niger pour le compte de la NIGELEC, une formation aux Systèmes d'Information Géographique (SIG) a été organisée du 25 au 28 novembre 2014, dans les locaux de la Direction Régionale de Niamey. Treize (13) personnes ont bénéficié de cette formation (profils: chefs d'exploitation, dessinateurs, contremaîtres réseau, techniciens supérieurs de distribution, ingénieurs informatique, ingénieurs d'étude).
 
La formation avait pour premier objectif de permettre aux participants de se familiariser avec les principales fonctionnalités du logiciel SIG MANIFOLD: création d’une carte, mise à jour des données (import/création de couches SIG, affectation de données attributaires), analyse des données attributaires et formulation de requêtes.

Il s’agissait ensuite de consolider ces acquis à travers l’analyse de relevés de terrain effectués au cours du mois de novembre 2014 dans le cadre du géoréférencement du réseau de distribution de Niamey. Les données traitées concernaient (i) le départ HTA de Madina (issu de Niamey 3), (ii) le réseau BT du Poste cabine 140 alimenté par le départ de Madina, et (iii) les abonnés raccordés au réseau BT du P140. Parmi les points abordés : Import des relevés de terrain depuis le GPS vers le SIG;  Tracé des réseaux HTA et BT, affichage de la longueur des portées et  distinction des dipôles en fonction de leur section; Inventaire des types de poteaux; Contrôle des armements; Localisation des organes de coupure; Identification des poteaux HTA de descente souterraine vers les postes cabine et des poteaux BT de remontée souterraine; Estimation de la surface couverte par les départs BT d’un poste de distribution; Estimation du nombre d’abonnés à plus de 50m du réseau BT; Identification de l’emplacement idéal des transformateurs (barycentres des charges); Mise en évidence des incohérences actuelles du réseau.

Atelier régional de validation de l'étude de faisabilité et d'installation de centrales solaires dans l'espace UEMOA

Les 23, 24 et 25 juillet 2014 s'est tenu à Dakar (Sénégal), à l'initiative de la Commission de l'UEMOA, l'atelier régional de validation de l'étude de faisabilité et d'installation de centrales solaires dans l'espace UEMOA. Le Groupement IED (France)/SEMIS (Sénégal) a présenté les conclusions de l'étude, qui visait notamment à identifier des sites favorables au développement de centrales solaires, tant par le potentiel d’ensoleillement, que par leur proximité avec le réseau de transport d’électricité et leur dispersion géographique.

La simulation de l'impact de l'introduction du PV dans le mix énergétique du système interconnecté du WAPP a montré que dès maintenant une capacité de 574 MWc peut être placé dans le réseau interconnecté. Elle a aussi montré qu'à l'horizon 2025, cette capacité sera de 1200 MWc. Pour amorcer cette dynamique, il a été effectué une étude d'optimisation économique de l'injection d'énergie PV sur les mix énergétiques nationaux. Il en ressort une priorisation des pays dans lesquels devront être installées les premières centrales: Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal, Togo-Bénin.

Le Groupement a ensuite analysé techniquement et financièrement chacun des sites proposés par les Etats concernés en vue d'évaluer leur impact sur le mix énergétique de chaque pays, leur rentabilité pour le pays puis pour l'investisseur éventuel. L'UEMOA entend désormais approcher les bailleurs de fonds et partenaires privés pour traduire cette étude en des réalisations concrètes et réaliser les premières centrales.