Success story au Kenya : The Green Mini Grid Facility (GMG)

Le Green Mini Grid Facility (GMG) est un programme de subventions créé au Kenya en 2016 financé par l’organisme UK Aid (DfID) pour la somme de 9,1 millions de livres sterling et le fonds de l’Union européenne pour les infrastructures africaines (EU-AITF) pour la somme de 5,6 millions d’euros. Les mini-réseaux contribuent à la stratégie nationale d’électrification du Kenya pour fournir un accès universel à l’énergie moderne. 

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Mini-réseaux développés par PowerGen dans des plantations de thé - comté de Kericho

La Facilité est mise en œuvre par l’Agence Française de Développement (AFD) et la gestion du programme est confiée à IED en partenariat avec Practical Action Consultants et I-DEV, apportant une expertise socio-économique et financière.

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Mini-réseaux développés par Powerhive dans le comté de Kisii

GMG a fourni une assistance technique et un soutien sous forme de subventions à des promoteurs privés investissant dans la conception, la construction et l’exploitation de mini-réseaux verts au Kenya. IED avec le soutien d’un agent de vérification indépendant, est intervenu dans la préparation des conventions de subvention et leur mise en œuvre. Des développeurs privés tels que Powerhive, PowerGen, RVE Sol et Renewvia sont également étroitement impliqués dans ce programme.

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Village électrifié par mini-réseaux de REV Sol à Busia

À la mi-2022, un peu plus de 60 sites et plus de 13 000 connexions dans différents comtés du Kenya, dans les régions de l’ouest et du nord, ont été construits. Tous les mini-réseaux sont alimentés par l’énergie solaire avec un total de 2100 kWc installés et 6800 kWh de stockage par batterie, initialement au plomb, mais les batteries des nouveaux sites utilisent tous le type lithium. Les développeurs ont été actifs dans l’utilisation de l’électricité pour l’élevage de poulets, le pompage de l’eau, le broyage, la cuisson électrique et les véhicules électriques. Les mini-réseaux contribuent localement à fournir une énergie stable et à développer des activités génératrices de revenus améliorant la vie des gens. C’est donc un programme réussi et une extension du GMG est actuellement en préparation pour compléter le programme afin d’ajouter environ 20 nouveaux sites et 5 000 connexions. Cela signifie donc davantage d’activités génératrices de revenus à venir !

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Station mini-réseaux de RVE sol dans le comté de Busia

Pour plus d’informations, rendes-vous sur le site de GMG Kenya Facility

Démarrage de la formation pratique à l’exploitation de centrales de gazéification de biomasse du personnel d’IED Côte d’Ivoire au Cambodge

Elysée Yao et Karim Karidioula, 2 ingénieurs du bureau d’IED Côte d’Ivoire à Abidjan, ont démarré depuis une semaine, une formation pratique auprès des équipes d’IED Invest Cambodia, qui exploitent les centrales de gazéification d’Angkor Chum et de Sra Emm.

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Au cours des trois prochains mois, ils vont être formés à la conduite et à la maintenance des installations, travailler au développement de procédures d’exploitation et des supports de formation en français, mais également participer à la réalisation de nouveaux tests d’adaptation des gazogènes à la coque d’anacarde et à l’optimisation du traitement des gaz.

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 Ce renforcement de compétences intra-filiales vise à mettre en place une équipe technique qualifiée basée en Afrique de l’Ouest. Ils pourront ainsi accompagner efficacement le projet AGROGAZELEC soutenu par le Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) consistant au transfert de technologie du Cambodge au profit de l’Afrique de l’Ouest dans le but de favoriser le développement d’une filière industrielle locale ainsi que celui d’une première centrale pilote pour l’agro-industriel TOLARO, avec l’appui de la facilité OCEF - Off Grid Clean Energy Facility / Millennium Challenge Account - Benin II (MCA-Benin II).

 

Nous souhaitons une bonne aventure cambodgienne à nos 2 ingénieurs ivoiriens !

L’inauguration de la centrale de Mbakaou à la une !

Clôturant une durée de chantier de plus de 2 ans, projet initié il y a 10 années, la centrale de Mbakaou d’IED Invest a été inaugurée le 14 avril 2022 par le Ministre de l’Eau et de l’Energie du Cameroun, M. Gaston Eloundou Essomba.

D’une capacité de production de 1.4MW, l’électricité générée par la centrale de Mbakaou bénéficie désormais à la ville de Tibati et aux localités avoisinantes. La stabilité et la continuité de l’offre d’énergie de la centrale permet de dynamiser les activités génératrices de revenus des localités desservies et d’améliorer la vie des habitants.

L’inauguration a rassemblé une foule de personnes et a été relayée dans la presse nationale.

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Inauguration de la Petite Centrale Hydroélectrique de Mbakaou : c’est aujourd’hui !

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Toute l’équipe d’IED est fière de vous annoncer l’inauguration en ce jeudi 14 avril 2022, de la petite centrale hydroélectrique de Mbakaou au Cameroun, en présence de Monsieur le Ministre de l’énergie du Cameroun, de Monsieur l’Ambassadeur de l’Union européenne, ainsi que de nombreuses personnalités institutionnelles camerounaises et des représentants des partenaires de ce beau projet.

IED soutient le développement d’une centrale électrique biomasse à Otjikoto en Namibie

Disposant d’une expertise spécifique avérée dans l’étude, la conception, la mise en œuvre et l’exploitation de centrales biomasses, IED et ses partenaires ont été sélectionnés pour apporter un soutien à l'AFD et à Nampower pour le développement de la centrale biomasse d’Otjikoto en Namibie.

La Namibie est actuellement confrontée à un ensemble de défis économiques, environnementaux et énergétiques. Du point de vue énergétique, la Namibie importe plus de 77% de sa consommation électrique nationale. Sur le plan environnemental, l’« Encroacher bush » ou végétation envahissante, met en danger environ 45 millions d'hectares de terres, avec des impacts sur la biodiversité, la gestion de l'eau et l'agriculture rurale. Par ailleurs, la pauvreté et le chômage touchent 47% de la population vivant majoritairement dans les zones rurales.

Bush encroachment

(Source photo : DAS)

La valorisation énergétique de la végétation envahissante permettrait à la Namibie d’augmenter sa sécurité énergétique et de contribuer au développement économique rural tout en ayant un impact positif sur l’environnement. 

C’est dans ce contexte que la compagnie nationale d'électricité de la Namibie, Nampower, envisage de construire et d'exploiter la centrale électrique biomasse d'Otjikoto (OBPS), une centrale électrique de 40 MWe qui produira de l'électricité par la combustion de copeaux de bois provenant de la brousse envahissante (« encroacher bush »), récoltés dans les zones environnantes du site du projet.

Après avoir réalisé de nombreuses études techniques, environnementales et sociales, Nampower est en cours de lancement des appels d’offre pour les contrats EPC et d’approvisionnement en combustible. Quant à l'AFD, elle est en cours d’instruction d’un prêt à Nampower pour financer une partie de la centrale de production.D’autre part, la durabilité de la filière d'approvisionnement en combustible est un facteur clé dans le succès de l'OBPS et d'autres projets similaires. Conscient de ce point, NamPower, acompagné par l'AFD, prévoit de soumettre une demande de subvention au Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) pour assurer la durabilité à long terme de l’exploitation du bush envahissant tout en maximisant les impacts sociaux positifs du projet.

En concordance avec ces éléments, IED et ses partenaires ont donc pour mission de :

  • Préparer l’instruction de la demande de subvention du FFEM présentée au comité directeur du FFEM d'Août 2022 ;
  • Assister l’AFD dans la due diligence du projet OBPS pour répondre aux préoccupations spécifiques soulevées par le comité de crédit de l’AFD.

Le consortium formé et mené par IED, regroupe toutes les expertises nécessaires pour mener à bien ce projet avec l’expertise de la chaîne d’approvisionnement de Nitidae, des études d’impacts environnementales et sociales d’INSUCO et de la conception et exploitation de centrales biomasses de Maxime Droit. Un consortium appuyé par l’expertise locale de Werner Petrick (Namisun), qui a par ailleurs participé à la réalisation de l’étude sociale et environnementale du projet OBPS.