La Commission Africaine de l’Energie (AFREC) a organisé un atelier de deux jours le 09 mars 2023 pour présenter et valider les résultats de la phase pilote du programme lancé en janvier 2022 « Investir dans les statistiques de l’énergie durable en Afrique », programme de soutien de l’AFREC conçu pour renforcer ou établir des systèmes d’information énergétiques nationaux et améliorer la qualité et la couverture des statistiques énergétiques dans les États membres de l’Union africaine (UA).

Cet atelier, co-animé par IED et l’AFREC, a permis de présenter les rapports de diagnostic des systèmes d’information énergétique et les plans d’action quinquennaux de chaque pays participant. Cette rencontre était aussi l’opportunité d’exposer les défis rencontrés par les États membres et d’identifier les besoins respectifs des pays dans la mise en œuvre des recommandations formulées dans le rapport.

En tant que partenaire de mise en œuvre de ce programme, IED a travaillé avec l’AFREC et les points focaux nationaux tout au long de cette année écoulée pour évaluer en détail les programmes nationaux de statistiques énergétiques, élaborer un diagnostic ainsi qu’un plan d’action quinquennal pour les statistiques énergétiques pour chaque pays participant.  

Les rapports de diagnostic et les plans d'action pour les 10 États membres constituent un outil d'exécution important pour rechercher des investissements, pour guider la mise en œuvre des recommandations et créer ou améliorer les contributions des pays aux SIEN, ce qui permettra in fine d’établir une meilleure planification énergétique sur le continent africain.

Dans son allocution d'ouverture, M. Rashid Ali Abdallah, Directeur exécutif de l'AFREC, a remercié les participants pour leur engagement envers le programme, soulignant son importance pour une gestion plus efficace et efficiente des ressources énergétiques tout en permettant la réalisation de progrès pour le développement de l'énergie durable. Ces efforts menés par l’AFREC pour améliorer le secteur de l'énergie en Afrique ont été également loués par M. Johan van den Berg, chef du secrétariat du partenariat Afrique-UE pour l'énergie (PAEE).

Consultez la page de l’AFREC dédiée à cet événement : https://au-afrec.org/fr/le-soutien-de-lafrec-pour-le-renforcement-des-systemes-dinformation-energetiques-nationaux-neis-des

Disposant d’une expertise spécifique avérée dans l’étude, la conception, la mise en œuvre et l’exploitation de centrales biomasses, ainsi que l’analyse des ressources biomasse et leur durabilité, IED apporte son expertise technique au PCCET (Projet des Chaînes de valeur Compétitives pour l’Emploi et la Transformation économique).

Le projet de centrale électrique consiste en une unité de 4MW utilisant des comme combustible des résidus des filières de la transformation du cacao, de l’huile de palme et éventuellement de l’hévéa. La particularité est que la centrale sera construite sur un site industriel situé à San Pédro qui transformera des fèves de cacao et bénéficiera d’une fourniture d’électricité et de chaleur. Le maître d’Ouvrage sera une société de projet dans laquelle l’entreprise de transformation sera partie prenante ; la construction puis l’exploitation seront confiées à des sociétés d’ingénierie et de service ayant une expérience dans des projets de taille comparable. 

La mission de IED est de réaliser les études techniques d’avant-projet, c’est-à-dire vérifier la disponibilité de la ressource ; définir le productible électrique et thermique par rapport aux besoins de l’entreprise de transformation ; établir les principes techniques de la conception ainsi que les performances techniques ; chiffrer les investissements et rédiger la documentation technique des dossiers d’appel d’offres ; puis assister le PCCET au recrutement d’un constructeur.

En parallèle à l’assistance technique d’IED, le PCCET a également recruté des cabinets pour traiter les questions juridiques, fiscales et financières, ainsi que les impacts environnementaux.

Le lancement de la phase de construction est attendu en 2024 pour une mise en service avant 2026.

IED a récemment démarré les activités relatives au projet de modélisation de la trajectoire énergétique de la Mauritanie à l’horizon 2050.

Ce projet, soutenu par l’AFD, a été lancé par une mission à Nouakchott afin de rencontrer tous les secteurs pour lesquels la thématique de l’énergie est centrale : transport, cuisson, industries, mines, pêche, agriculture.

Un atelier rassemblant tous les secteurs a permis une large discussion sur ces thématiques. Si aujourd’hui le bilan énergétique de la Mauritanie est dominé par la biomasse traditionnelle et les hydrocarbures, d’ici à 2050 le profil du pays pourrait être bouleversé avec l’exploitation de ses grandes ressources en gaz naturel et la production d’hydrogène vert via la mise en valeur de l’immense potentiel solaire et éolien du pays.

IED et ses partenaires Artelys et Tenmya ont pour mandat d’aider le ministère de l’énergie, celui de l’environnement et la SOMELEC à identifier quelles seraient les 4 trajectoires énergétiques les plus probables d’ici à 2050. Ces trajectoires seront analysées sous le prisme de l’accès à l’énergie propre, d la réduction des émissions de CO2, du coût d’investissement et de la soutenabilité de l’exploitation des ressources en biomasse.

Le projet Agrogazelec, réalisé avec l'appui du Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM), a permis l'adaptation de la technologie exploite par IED Invest au Cambodge à la coque d'anacarde, en vue du transferts de technologie et le développement de la filière industrielle en Afrique.   

Un premier projet pilote, cofinancé par la facilité du fonds OCEF du Millennium Challenge Account - Benin II (MCA-Benin II) vise à transformer les coques d'anacarde de l'usine Tolaro Global en électricité pour statisfaire les besoins de l'usine et ainsi améliorer la compétitivité de la filière de transformation locale et limiter son impact sur l'environnement.

Les derniers équipements de la centrale de gazéification sont arrivés sur site et l’installation de la centrale va démarrer ces prochains jours.

Les équipes du Cambodge, de Côte d’Ivoire et de France seront mobilisées pour le montage des équipements, et réaliser les essais de mise en service début mai.

Bien que la technologie soit relativement simple et robuste, la bonne maîtrise des opérations de conduite et de maintenance est la clé pour assurer une exploitation pérenne et performante. Les futurs responsables de la conduite et de la maintenance de la centrale de Tolaro (4 ingénieurs et techniciens béninois) se sont ainsi rendus au Cambodge du 14 mars au 2 avril pour se former à l’exploitation au sein de l’une des usines opérées par IED Invest, dans le cadre des activités de renforcement des capacités du projet Agrogazelec.

Cette formation a été assurée par les équipes d’exploitation cambodgienne et le service support gazéification d’IED Invest pour l’Afrique basé en Côte d’Ivoire.